La Grande

Il est aussi généralement admis que les activités cries traditionnelles dans la région étaient en déclin à l'époque, tout comme la population. Une fois démarré, le projet a immédiatement créé des emplois, mais également permis aux habitants de la région de faire un énorme pas en avant. Les Inuit et les Cris ont négocié ferme l'échange de leurs droits d'accès historiques au site, et après des décennies de débats et de nombreuses impasses entre les citoyens du Nunavik actuel et plusieurs administrations du gouvernement du Québec, on peut dire que tout le monde y a trouvé son compte.

Les emplois, la rémunération en argent et les infrastructures créées pour soutenir le projet ont finalement été jugés satisfaisants par toutes les parties concernées. Et en cas d'exception, des compromis ont maintenu l'harmonie.

Fait plus important encore, le processus de négociation en lui-même a montré que les populations autochtones du Québec sont une force avec laquelle il faut compter et qu'il faut respecter en raison de leurs droits historiques à l'égard des terres où elles vivent depuis la nuit des temps.

Les répercussions sociales et économiques du projet de la Baie-James représentent un tournant de l'histoire du Québec et du Canada. Un tournant qui trouve son origine au Nunavik.

La station hydroélectrique La Grande demeure une merveille de l’ingénierie moderne. Les immenses installations doivent être vues pour être pleinement appréciées. Pour connaître les possibilités de visites guidées, consultez le site Web d'Hydro Québec.

Crédit Photo: Gabriel Ducasse